SlamBall, quand le dunk fiction devient réalité…
1993, une bombe vidéo-ludique enflamme les amateurs de basket, je cite le jeu vidéo NBA Jam ! Les plus grands joueurs de la NBA se livrent à des joutes en 2 contre 2 où la seule et unique règle est de marquer plus de points que l’adversaire. Duels en haut-vols, dunks monumentaux, alley-oops inhumains, actions défiant toutes les lois physiques et plexiglas brisés vont être la marque de fabrique de ce jeu…
1993, Mason Gordon a une douzaine d’année environ et je ne sais pas s’il y a un lien avec NBA Jam et ce qui commence à germer dans la tête de Mason Gordon mais les ressemblances sont frappantes. Neuf ans après, en 2002, Mason Gordon voit son bébé prendre réellement forme avec le premier championnat de SlamBall.
Une fois sur le terrain, les choses sont claires et ultra-impressionnantes : 8 joueurs s’affrontent enfermés entre des murs de plexiglas, 1 ballon, 2 paniers, et 4 trampolines sous chaque panier. L’arcade devient enfin simulation. Les actions les plus incroyables se suivent mais ne se ressemblent pas. Charges contre le plexi, contres dévastateurs, dunks dignes du dernier NBA Street (double rider, 720°, salto, vrille, tomahawk à 4 mètres du sol,…). Regardez-vous même les vidéos et vous verrez à quel point ce sport est spectaculaire.
This is SlamBall
Côté règle, ce nouveau sport ne fait pas son difficile. Il laisse beaucoup de liberté à ses adhérents. Les deux arbitres présents sur le terrain ne font retentir leur sifflet uniquement dans les cas suivants :
- Charge du défenseur dans le dos de l’attaquant alors que celui-ci a le ballon
- Charge du défenseur sur l’attaquant alors que celui-ci n’a pas encore dribblé
- Charge du défenseur sur l’attaquant alors que celui-ci tente de rentrer sur un trampoline
- Deux attaquants rebondissent sur le même trampoline en même temps
- L’attaquant rebondit deux fois de suite sur le même trampoline alors qu’il est physiquement en possession du ballon
- Insulte ou comportement violent envers le corps arbitral
Les fautes produites par les défenseurs donnent lieu à un ‘faceoff‘, un face-à-face entre un attaquant et un défenseur (un peu comme pour le pénalty au hockey sur glace). Les autres fautes sont sanctionnées par un changement de possession. L’arbitre peut aussi infliger des fautes techniques comme au basket (gestes ‘trop’ antisportifs, bagarres, insultes,…). Un joueur qui n’est pas en possession du ballon a le droit d’être ‘chargé’. La valeur du panier est attribuée comme au basket : 2 points pour un panier, sauf s’il est marqué derrière la ligne à trois points bien sur ! Il n’y a pas de lancer-franc. Et, petit bonus qui fait le spectacle de ce sport, un slam vaut 3 points. Les équipes sont constituées de 8 à 9 joueurs en tout, mais sur le terrain, seulement 4 joueurs jouent en même temps. Les remplacements se font à la volée, comme au hockey. Il existe 3 postes au SlamBall :
- 1 handler : sorte de milieu de terrain ou de meneur, censé remonter la balle vers le panier adverse et distribuer le jeu
- 2 gunners : ce sont les joueurs les plus athlétiques et les plus spectaculaires, ceux qui s’envolent dans les airs et finissent les actions le plus souvent
- 1 stopper : le kamikaze qui est censé contrer les attaques aériennes des gunners
- Tout le monde peut attaquer et tout le monde peut défendre
Le terrain mesure 30,4m sur 21m, les paniers sont à la même hauteur qu’au basket, soit 3,05m et les trampolines font chacun 4,2m sur 2,1m. Tout le terrain est entouré d’une palissade de plexiglas, comme au hockey, de 2,4m de hauteur.
Et pour finir, encore quelques vidéos et photos de SlamBall :
Top plays of SlamBall
Quelques explications et les nouvelles stars du SlamBall
Super Slams of SlamBall