VFS | ‘Change’ & autres canadienneries loufoques…

Cet après-midi, chez moi, c’est temps couvert. On reste au chaud et on voyage à dos de souris. Atterrissage à Vancouver, en plein froid canadien, mais qu’à cela ne tienne, à dos de souris, tout nous sourit ! A peine arrivé, rencontre avec un mec assis par terre, dans la rue, qui s’amuse à lancer des cailloux dans une poubelle et qui tend la main aux passants pour récupérer des piécettes. Un mec bien au fond, un peu comme Gaspard Le Clochard. On fait connaissance et me dit d’où il vient : la VFS, Vancouver Film School. La discussion continue puis il me parle de ses camarades sortis eux-aussi de cerveaux d’élèves en ébullition… Il m’invite à continuer mon chemin, un parc se dressera devant moi où souvent l’un de ces collègues énergumènes s’amuse à lancer du pain aux oiseaux. En effet, il est bien là, et c’est vraiment un bel énergumène lui aussi !

Mes pas continuent et m’entraînent à travers cet univers sympathique et burlesque. Au détour d’une rue, je croise deux gamins qui ont préparé un plan bougrement malin pour s’envoler très haut. Je m’arrête et je regarde ce que cela donne. Et… ça ne marche pas ! Ah si… euh… enfin, je sais pas trop ! Tout ce que je sais, c’est qu’on peut toujours compter sur ses amis…

Vraiment sympa ces gamins. Avec eux aussi, je parle. Ils m’indiquent leur école et me parlent d’un copain à eux. Un certain Ronnie, le rouquin pas très malin. Un mec comme eux, ambitieux et rêveur, mais pour lui l’atterrissage est plus difficile…

Mon court voyage touche à sa fin ! Je remonte sur ma souris et repars. Juste le temps d’apercevoir par la fenêtre d’un hôpital la détresse d’une petite fille toute mignonne, mais seule. Heureusement, un p’tit nounours tout doux va venir lui apporter tout le réconfort dont elle a besoin. Elle en a de la chance ! Mais peut-on en dire autant du nounours ?! C’est vrai ça, on y pense jamais à ce qu’ils peuvent ressentir eux !

Ainsi s’achève mon périple. Retour au point de départ, mais les pensées moins grises que le ciel breton. Les habitants de la Vancouver Film School sont réellement des gens bien, et j’y retournerai bientôt je pense…